La Princesse aux Mots Magiques – 4. La Recette des Mots Doux

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Le lendemain, Mathilde retourna à l’école avec un peu plus de courage. Mimi la Souris Pâtissière s’était glissée dans sa poche.

« Aujourd’hui, » chuchota Mimi, « nous allons préparer une recette spéciale : la Recette des Mots Doux ! »

Mathilde était curieuse. « Co-co-comment on fait ? »

« C’est simple ! Pour chaque mot que tu dis, même s’il danse et saute, pense à y ajouter un ingrédient magique : un sourire, un geste doux, ou une pensée gentille. »

Dans la classe, la maîtresse annonça : « Aujourd’hui, chacun va dessiner son animal préféré et nous dire pourquoi il l’aime. »

Brouillamot siffla à l’oreille de Mathilde : « Tu ne pourras jamais le faire ! Tes mots vont s’emmêler et tout le monde va rire ! »

Mais Mimi murmura : « Rappelle-toi la recette des Mots Doux. Ajoute du courage, comme de la levure dans un gâteau ! »

Quand vint son tour, Mathilde se leva lentement. Elle avait dessiné un joli lapin rose.

« J’ai-j’ai des-dessiné un la-lapin, » commença-t-elle.

Des étincelles roses apparurent avec ses mots répétés. Deux enfants ricanèrent, mais Mathilde se rappela la recette. Elle sourit et fit un petit geste doux avec sa main, comme si elle caressait son lapin imaginaire.

« Je l’ai-l’aime parce qu’il est doux et qu’il-qu’il sautille co-comme mes mots. »

Plus d’étincelles jaillirent, formant un petit nuage rose et brillant au-dessus de son dessin. Cette fois, les enfants ne riaient plus. Ils regardaient, fascinés, les étincelles magiques.

« Mathilde, ton dessin est très joli, » dit la maîtresse avec un sourire chaleureux.

Une petite fille s’approcha après la classe. « C’était joli les lumières avec tes mots. Tu peux le refaire ? »

Brouillamot s’agita, mécontent. Il était maintenant de la taille d’une balle de tennis et moins gris qu’avant.

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